15/10/2009




L'olivier me fascine.
Il est l'exil de Cicéron, face à la mer, à l'ombre de ses oliviers, attelé à l'écriture des cinq livres du Tusculum.

Livre I : De la mort
Livre II : De la douleur
Livre III : Du chagrin
Livre IV : Des passions
Livre V : De la vertu

L'olivier dit tout cela de la vie.

Et ceci aussi :
Livre IV : "Desiderium est libido videndi ejus qui non adsit" : "le désir est la libido de voir celui qui n'est pas là (qui n'est pas encore advenu)"
Sans doute ce frisson de couleurs quand, au soleil levant, un souffle ébroue le feuillage.

1 commentaire:

Maudkl a dit…

Celui-là est particulièrement magnifique...