Message avec un M comme euh... Télémaque.
Il y a dans le dimanche soir quelque chose de fluide, peut-être d'un peu visqueux, comme quand on se mouche. Une sorte de sentiment de solitude baroque qui rend précieuses les heures qui le précèdent. L'hypotypose serait ici gageure pour rendre ce blues du dimanche soir, tant il s'y grave une sorte de simplicité, d'évidence qui pourtant n'est pas mollesse même si l'on s'y glisse à son corps défendant. Ce temps flottant devient presque initiatique, catabase légère d'une déprime ouatée, chronique, presque naïve d'où naîtra un autre lundi matin.
Le dimanche soir est archange exterminateur d'élans.
Osons : le dimanche soir est anti-allégorique. La preuve, la minable comparaison initiale "comme on se mouche", résidu dérapant du week-end, sans parler du contradictoire "archange exterminateur " d'allégories, tentative à l'éloquence vaine parce que son auteur s'y voit trop, soubresaut de transmutation de réalité, quête d'un Eros du langage.
Eros crados.
C'est tout.
Le dimanche soir est archange exterminateur d'élans.
Osons : le dimanche soir est anti-allégorique. La preuve, la minable comparaison initiale "comme on se mouche", résidu dérapant du week-end, sans parler du contradictoire "archange exterminateur " d'allégories, tentative à l'éloquence vaine parce que son auteur s'y voit trop, soubresaut de transmutation de réalité, quête d'un Eros du langage.
Eros crados.
C'est tout.
2 commentaires:
Vivement lundi, vivement l'anabase ! Et sans raideur...
le dimanche soir c'est tout pourri
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