Pas d'écriture sans inquiétude.
Sans une certaine inquiétude que l'écriture calme peut-être, apaise un peu, reconnaissable entre toutes. Pas de ces inquiétudes du jour, de la nuit, qui troublent le sommeil ou la marche, pas de celles du temps à venir, tout proche ou si loin.
L'écriture joue de sa propre inquiétude. Elle s'en nourrit, elle la nourrit. Et parfois, il arrive que le silence du divertissement s'installe durablement, qu'aucune ligne forte et vacillante, inquiétante, ne s'invite (verbe à défaut d'autres, présent qui ne saurait être de vérité générale). Il arrive parfois qu'un projet arrivé à son terme donne l'illusion d'avoir dompté son inquiétude, cet inconfort primordial du premier souffle.
Comme un épuisement sans fatigue. L'enracinement de Narcisse.
Mais au fond, il importe que le tonneau se perce à nouveau, que la pierre dévale encore... dans un sourire de vie et de reconnaissance.
Chère inquiétude.
Sans une certaine inquiétude que l'écriture calme peut-être, apaise un peu, reconnaissable entre toutes. Pas de ces inquiétudes du jour, de la nuit, qui troublent le sommeil ou la marche, pas de celles du temps à venir, tout proche ou si loin.
L'écriture joue de sa propre inquiétude. Elle s'en nourrit, elle la nourrit. Et parfois, il arrive que le silence du divertissement s'installe durablement, qu'aucune ligne forte et vacillante, inquiétante, ne s'invite (verbe à défaut d'autres, présent qui ne saurait être de vérité générale). Il arrive parfois qu'un projet arrivé à son terme donne l'illusion d'avoir dompté son inquiétude, cet inconfort primordial du premier souffle.
Comme un épuisement sans fatigue. L'enracinement de Narcisse.
Mais au fond, il importe que le tonneau se perce à nouveau, que la pierre dévale encore... dans un sourire de vie et de reconnaissance.
Chère inquiétude.
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