Elle est là, vêtue de noir, un large bracelet orange autour du poignet. Elle s'est glissée jusqu'au clavier sans passer par le centre de la scène. Agnès Obel est ainsi. Discrète, arrivant sur scène comme pour ne pas déranger. A rougir presque de l'écoute qu'elle suscite, de la fragilité qu'elle donne à l'air qui l'entoure. Lundi, sa voix était un peu érayée, un éraillement surgi au réveil.
Durant une heure, Agnès Obel a porté des chansons en parure de bijoux discrets, intenses. Derrière le piano, Agnès Obel prend possession de l'espace en tirant les fils de mélodies serties qui ne permettent pas vraiment l'écart, la modulation par rapport à l'original de l'album. Les mains émergent des manches noires et se promènent d'accords en accords en phil-harmonie.
Ce concert a été une rencontre avec une personne, une très belle personne.
Durant une heure, Agnès Obel a porté des chansons en parure de bijoux discrets, intenses. Derrière le piano, Agnès Obel prend possession de l'espace en tirant les fils de mélodies serties qui ne permettent pas vraiment l'écart, la modulation par rapport à l'original de l'album. Les mains émergent des manches noires et se promènent d'accords en accords en phil-harmonie.
Ce concert a été une rencontre avec une personne, une très belle personne.
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